Les bons conseils

Egbert Brieskorn est né en Allemagne en 1936 et il est décédé en 2013. Il avait une personnalité très attachante, dont on peut se faire une idée en écoutant le chapitre « Mélancolia » de cette interview, datant de 2010.

Il insiste sur le côté « visuel » de son approche des mathématiques. Lorsqu’il était enfant, pendant la seconde guerre mondiale, il a joué avec des munitions et a perdu l’usage d’un œil. Ce n’est que beaucoup plus tard qu’il a pu voir à nouveau avec ses deux yeux. Selon son expression, il est devenu « stéréophile ». « Seeing in space came to me as an ecstasy ».

Il parle de son amour pour les maths, mais explique clairement que s’il devait choisir, eh bien, l’amour qu’il porte à sa femme prendrait bien entendu la première place ! Voici donc une photo du couple, extraite d’un site présentant leur action écologique.

Par ailleurs, on apprendra énormément de choses sur ses motivations mathématiques dans l’article Singularities in the work of Friedrich Hirzebruch de 2000, qui fait partie de notre sélection de Textes fondateurs ou de survol.